Interview avec notre nouveau directeur, Benedikt Hayoz

Vie en Landwehr | 18.02.2018

Photo: Laurette Heim

Benedikt tu as repris la direction de la Landwehr – de quoi te réjouis-tu en particulier?

Je me réjouis de faire ce que je fais depuis de nombreuses années, diriger, mais maintenant au niveau excellence ainsi que de continuer à développer un grand orchestre d’harmonie.

Je me réjouis également de préparer et de réaliser de beaux et grands concerts ainsi que de plus petites prestations. Cela est uniquement possible, si beaucoup de choses fonctionnent. La plupart sont déjà présentes en grand nombre au sein de la Landwehr.

Et bien entendu je me réjouis tout particulièrrment du voyage en Inde de cet automne ainsi que de mes premiers concerts de Gala à la tête de la Landwehr qui suivront en décembre.

Est-ce qu’il y a des défis et quels sont les prochains?

Oui – les premières prestations, bien entendu; je dois en très peu de temps préparer deux concerts importants. Les attentes sont très élevées de tous les côtés, également du mien. Satisfaire toutes ces dernières y compris les miennes est important pour moi et représente un nouveau défi.

Je ressens une certaine pression

Comment gères-tu cette situation?

Je me prépare bien! J’ai déjà pu discuter avec de nombreuses personnes et clarifier beaucoup de détails; principalement avec le président, Alain Deschenaux et le président de la commission de musique, Sébastian Dorthe. Je vais aussi organiser cet automne afin que j’ai assez de temps à disposition. Je vais par exemple faire une pause avec la société de musique de Tavel, où je dirige également, afin de pouvoir me concentrer à 100% sur la Landwehr.

Après ton élection tu as été très rapidement impliqué dans la planification et le choix du répertoire musical et de l’organisation de la Landwehr. Est-ce que tu as été supris par l’intensité?

A vrai dire non. Je sais que la Landwehr est très bien organisée, mais aussi que cela demande beaucoup. J’ai également pu beaucoup échanger et discuter avec Isabelle Ruf-Weber.

Comment décrirais-tu la Landwehr à quelqu’un qui ne la connaît pas?

Est-ce qu’il y a quelqu’un qui ne la connaît pas???

Si je devais tout de même la décrire, je soulignerais deux choses: d’un côté la Landwehr dont les musiciens sont la base  comme toute société de musique – devise: Harmonie et Amitié. Elle est sur ce point comme n’importe quelle société de village. D’un autre côté elle a de part son histoire une grande renommée, un niveau musical élevé et une organisation très professionnelle.

Cette combinaison représente la particularité de la Landwehr.

Comment vois-tu la Landwehr dans 10 ans?

Dans 10 ans nous serons un grand orchestre d’harmonie qui se sera développé avec beaucoup de jeunes de ses propres rangs. Nous répondrons aux nouvelles exigences, nous consoliderons notre position comme un des plus importants orchestres d’harmonie de Suisse et nous jouerons dans de nombreuses salles de concerts.

En tant qu’orchestre d’harmonie moderne nous suivrons les nouvelles tendances musicales et les intégrerons dans nos concerts qui répondront aux attentes du public et les dépasserons.

Qu’est-ce qu’il te serait venu à l’esprit si quelqu’un t’avait prédit que tu deviendrais directeur de la Landwehr ?

Magnifique – j’adorerais le faire ! Après la victoire avec la Musikgesellschaft Tafers (société de musique de Tavel) lors de la Fête cantonale des Musiques à Wünnewil certains amis ont pensé que la Landwehr devrait être une prochaine étape.

J’ai espéré que cette chance s’offre à moi, mais il faut aussi avoir un peu de chance ! C’est super que cela ait fonctionné !

Pour terminer aimerais-tu répondre à une question qui ne t’a pas été posée ?

Je me réjouis beaucoup de me mettre à la tâche. La reprise des répétitions est réussie. Je me réjouis en particulier de diriger une société qui peut concrétiser de nouveaux projets en ville de Fribourg qui ne seraient pas possibles pour d’autres sociétés. J’ai déjà plusieurs idées.

J’aimerais poser de nouveaux jalons et donner de nouvelles impulsions à la Landwehr!

  • Photo: Laurette Heim