Concert Bicubic

Prestations | 31.03.2023

La Landwehr aime voyager. Mais elle aime surtout faire plaisir à son public. Alors quoi de mieux que d’offrir un voyage musical aux spectateurs !
C’est à l’occasion d’un concert caritatif organisé par le Lion’s Club de la Glâne en faveur de l’Association Transition Glâne que les landwehriennes et landwehriens ont déposé leurs valises à Romont. À l’intérieur de celles-ci, des mélodies de comédies musicales de Broadway et des aventures fantastiques hollywoodiennes.

Le concert a débuté par une promenade dans les rues d’un petit village d’Alsace, rythmée d’une valse enchantée entre La Belle et la Bête. S’en est suivi un passage agité dans les terres du Costa Rica à l’ère du mésozoïque avec le très célèbre air Jurassic Park composé par John Williams pour le film éponyme réalisé par Steven Spielberg. Après un passage éclair à Berne le temps d’une marche (Bernerstat schutzen March), la Landwehr a reposé les pieds en France avec une visite quelque peu animé de Paris, à la sauce George Gershwin. An American in Paris est un poème symphonique qui retrace les impressions de son compositeur lors de ses séjours dans la ville lumière.

En deuxième partie, c’est une traversée de l’océan qui attendais le public glânois. Avec Far and away et aux côtés de deux jeunes irlandais partis à la conquête du rêve américain. En traversant les paysages brumeux et verdoyants de l’Irlande, puis le bruyant va-et-vient citadin de Boston pour enfin arriver dans les larges plaines de l’Ouest américain. C’est un retour dans le passé qui fait suite à cette pièce. Cracovie, en Pologne, 2ème Guerre Mondiale, le courage d’un homme : Oskar Schindler. Le film, La liste de Schindler, retrace la vaillance de cet homme qui a permis de sauver des centaines de vies. La mélodie principale interprétée aux saxophones soprano et alto, respectivement joué par Quentin et Joël, a emmené le public dans une époque plus sombre mais remplie d’émotions.

Retour en terres plus festives avec Hooray for Hollywood. John Williams a réarrangé la version originale, composée en 1937 par Richard Withing pour la comédie musicale romantique Hollywood Hotel. Dans ce film, on y voit l’ensemble des 20 musiciens jouant Hooray for Hollywood debout sur des décapotables, les cheveux au vent. Ce ne sont pas leurs cheveux que les musiciennes et musiciens de la Landwehr doivent dompter, mais le petit diablotin qui sommeille en eux. Dans la pièce Devil’s Dance composée par John Williams à l’occasion du film The witches of eastwick, tout l’orchestre, espiègle, tentent d’échapper à la « jawbone » et autres instruments de percussions qui retentissent dans le fond de la scène.

Et il ne saurait être possible de clôturer cette revue du concert sans saluer la dextérité de présentation de nos deux compères : Maryvonne et Sylvain. Sur un poème digne des plus grands alexandrins, ils ont su guider le public jusqu’à la fin. Leitmotiv de l’apparition du célèbre personnage Dark Vador dans la franchise Star Wars, Imperial March vient clôturer en force ce concert caritatif.