Il était une fois

News | 16.12.2015

La Landwehr accompagnée de 6 chœurs d’enfants de la région (Chanteclair de Belfaux, la voix du Gibloux, le petit chœur d’Hauterive, les Smartiz du Mouret, les Marmousets de Fribourg et les Enchanteurs de Ste Thérèse) et de 2 narrateurs vont présenter la pièce, pour la première fois en français, à Fribourg le 13 mars 2016 à l’Aula magna de l’Université.

 

Cette œuvre, composée à l’occasion du 150e anniversaire de la mort de Jacob Grimm par le compositeur Jan Van der Roost (*1956, Belgium), raconte quatre contes bien connus de tous: la Clé d’or, le petit chaperon rouge, la belle au bois dormant et le nain de Tracassin.

Quatre contes musicalement mis en place en 2013 par la Bläserphilharmonie Rhein-Main, sous la direction de Jens Weismantel. Originalement écrite en allemand, la pièce a ensuite été traduite en anglais et en hollandais. C’est notre musicien Thierry Pochon, clarinettiste, prof de français et animateur d’ateliers d’écriture qui s’est chargé de traduire la pièce en français.

Laissez-vous emporter dans le monde imaginaire des contes par un jeu chanté entre les différents acteurs de la pièce. Des sons tantôt harmonieux et terrifiants pour pas- ser ensuite dans une ambiance plutôt rêveuse et majes- tueuse. L’univers magique des contes passe aussi par des climats pittoresques ou triomphants. Chant et narration alternent sans interruption, tandis que l’orchestre y joue un rôle capital.

Les contes des fées

Le petit chaperon rouge :

L’histoire d’une petite fille qui traverse la forêt pour apporter un morceau de galette, une bouteille de vin à sa grand-mère. En chemin, la fillette fait la rencontre d’un loup, qui la piège à la fin et la dévore elle et sa grand-mère. Un chasseur vient néanmoins pour les sauver en ouvrant le ventre du Loup.  Le Petit Chaperon rouge et sa grand-mère en sortent saines et sauves.

Le nain de tracassin :

Un paysan vantard prétend que sa fille est capable de changer la paille en or en la filant comme de la laine. Le roi fait alors amener la fille du paysan dans son château, et elle est enfermée dans une pièce remplie de paille et où se trouve un roue. Si elle échoue à faire de cette paille de l’or, elle mourra.

Alors que la fille du paysan se demande comment elle va s’en sortir, un nain  apparaît, qui lui propose de filer la paille à sa place, à condition qu’elle lui donne quelque chose en échange. Après la première tentative, réussie, le roi désire avoir encore plus d’or.

Le nain vient alors encore à deux reprises en aide à la fille du paysan mais, la troisième fois, il lui fait promettre de donner, en échange de ses services, son fils premier-né.

La fille du paysan, devenue reine, oublie l’accord, et le nain revient la voir et lui réclame son dû. Devant le refus de la reine, le nain lui dit qu’il veut bien renoncer à son fils premier-né, mais à condition qu’elle parvienne, dans un délai de trois jours, à deviner son nom.

Les deux premiers jours, la reine propose toute une série de noms, mais aucune réponse n’est la bonne. Le troisième jour, un serviteur, qui a surpris le nain entonnant une chanson dans laquelle il dévoile son nom, rapporte ceci à la reine. Lorsqu’au soir du troisième jour le nain revient la voir, la reine propose toute une série de noms, avant de donner finalement la bonne réponse : « Tracassin ».

Fou de colère, le nain se met alors à taper des pieds avec une telle force, qu’il passe à travers le plancher, et disparaît pour toujours.

La clé d’or :

Un pauvre garçon, sorti chercher du bois en traîneau, trouve sous la neige une petite clé d’or, puis, ayant creusé la terre, une cassette de fer. Il fallait mettre la serrure dans le coffre. Il faut maintenant attendre que le garçon ait ouvert la cassette pour découvrir quelles choses merveilleuses il a trouvées à l’intérieur.

La belle au bois dormant :

Le roi organisa une grande fête. Il ne se contenta pas d’y inviter ses parents, ses amis et connaissances, mais aussi des femmes sages afin qu’elles fussent favorables à l’enfant. Il y en avait treize dans son royaume. Mais, comme il ne possédait que douze assiettes d’or pour leur servir un repas, l’une d’elles ne fut pas invitée. La fête fut magnifique. Alors qu’elle touchait à sa fin, elles offrirent à l’enfant de fabuleux cadeaux : l’une la vertu, l’autre la beauté, la troisième la richesse et ainsi de suite, tout ce qui est désirable au monde. Comme onze femmes venaient d’agir ainsi, la treizième survint tout à coup. Elle voulait se venger de n’avoir pas été invitée. Sans saluer quiconque, elle s’écria d’une forte voix :
– La fille du roi, dans sa quinzième année, se piquera à un fuseau et tombera morte.
Puis elle quitta la salle. Tout le monde fut fort effrayé. La douzième des femmes, celle qui n’avait pas encore formé son vœu, s’avança alors. Et comme elle ne pouvait pas annuler le mauvais sort, mais seulement le rendre moins dangereux, elle dit :
– Ce ne sera pas une mort véritable, seulement un sommeil de cent années dans lequel sera plongée la fille du roi.