Dreikönigsabend 2014

Dreikönigsabend | 15.01.2014

Bericht des Dreikönigsabends 2014 in Französisch:

Après un apéritif habituel réunissant déjà de très nombreuses personnes, toutes «corporations» confondues, les convives installés à leur place cette fois prédéfinie par le comité, voici qu’à 19 h 00 heures précises retentit, toute en harmonie, la Marche des Rois annonçant le début officiel de la gargantuesque symphonie des traditionnels plats et discours qui vont suivre.

Notre président Alain Deschenaux salue, comme c’est l’usage, les habituels représentants des autorités politiques, cantonales et communales, religieuses, avec cette année l’heureuse surprise la présence de 2 évêques, Monseigneur Charles Morerod et Monseigneur Alain de Raemy, fraichement intronisé le matin même à la cathédrale, après une déjà longue journée, les membres d’honneur, les autorités militaires, les représentants des sociétés amies et les amis de la Landwehr.

Commence alors son rébus renouvelé chaque année sur la présentation du grand invité surprise de la soirée. Partant du noir total, les indices s’éclaircissent jusqu’à l’entrée solennelle en musique de ce personnage dont chacun a finalement reconnu le profil, à savoir le grand patron du groupe international Nestlé, son administrateur-délégué, Monsieur Paul Bulcke qui, après un saut de puce partant du Chili l’amène directement à la salle Henri Renevey, en plus en toute grande forme. Un autre invité, plus virtuel, le comédien Michel Sapin, mais aussi présent en tant que vrai Michel Sapin, qui torturera en voix off par ses questions impromptues plus tard dans la soirée et par ses interviews dont il a le secret, notre directrice Isabelle Ruf-Weber de plus en plus polyglotte, sur l’habileté et la psychologie féminine qu’elle pratique pour amadouer un groupe comprenant quand même majoritairement des hommes par essence évidemment machos. Dans son sac à questions improvisées et gratinées tout exprès pour notre patient président du Conseil d’Etat, ne va-t-il pas, en tant qu’organisateur résident d’un home pour personnes âgées, l’inviter à donner une conférence d’une heure, pas plus pour cet âge, à fixer dans un agenda déjà bien chargé. Après le Benedicite prononcé par l’aumônier de la Landwehr, sur sonnerie de trompette, In Memoriam aux membres et amis disparus depuis la dernière soirée des Rois 2013 cités par le président. Cette année, oh surprise!, après la soupe aux pois, voilà déjà le rapport annuel de notre président. En effet, entorse à l’inamovible rite historique dans l’ordre des plats et étonnement général pour les habitués, d’abord le jambon pour les gourmands, puis après seulement les pieds de porc, sans os s.v.p., la langue et la tétine pour les gourmets. Les gourmands attendront un peu. Le président fait déjà de la pub pour notre participation aux 175 ans de la Fanfare du Collège St-Michel à son concert du 17 mai 2014. Depuis longtemps marraine de celle-ci, elle se doit de soutenir sa filleule par sa présence active, comme c’est d’ailleurs l’habitude lors de ses grands anniversaires. Allusion est égalment faite au déplacement en Autriche (Innsbruck) le premier week-end de juillet pour un concert de gala dans le cadre d’un festival de musique. Après avoir retracé les moments et prestations importants, cantonaux de par notre statut officiel ou par pur divertissement envers la population, ou extra-cantonaux, citations et remerciements des landwehriens les plus fidèles, jeunes ou moins jeunes avec petit cadeau pour marquer l’événement. Remerciements mérités également pour toutes les personnes qui œuvrent souvent secrètement et sans compter leur temps pour la vie de la Landwehr tout au long de l’année, ici ou ailleurs. Remerciements aux donateurs, bienfaiteurs, sponsors et membres passifs et amis indispensables pour la survie de la société et la formation de ses jeunes futurs membres actifs. Remerciements ciblés et personnalisés aux membres qui abandonnent leur fonction, mais pas la Landwehr: Gérard Renz après 5 ans comme Secrétaire général, et remplacé à cette tâche par Monsieur David Krienbühl, Joëlle Pingeon, en tant que membre du comité de la JGL et ancienne coprésidente, remplacée par William Schaller, Delphine Seydoux en tant que responsable de l’Ecole de musique et remplacée par Delphine Verdon. Importance marquée est donnée au soutien à la culture dans ce canton aussi bien que pour l’éducation qui, avec le sport, ne doivent pas être les laissés pour compte… de tous les budgets comme c’est trop souvent le cas, par nos gouvernements, aussi bien exécutifs que législatifs mais plutôt être les étendards et les fleurons du canton de Fribourg à l’extérieur, pour la bonne renommée de tous les départements. Ce sont 70 jeunes, Ecole de musique et Jeune Garde ensemble, qui constituent à ce jour la relève. Sachant qu’à cet âge leurs intérêts variés sont très volatils, espérons donc en garder le plus grand nombre possible dans nos rangs. La moyenne d’âge de la Landwehr est de 34 ans, de 17 à 71 ans. Monsieur Michel Bettin jeune ancien président de la commission externe et remercié comme il se doit est fait membre d’honneur, et remplacé par Maître Olivier Andrey. Quant aux discours, à tout seigneur tout honneur, Monsieur Paul Bulcke, originaire du Plat pays flamand, breveté belge quand même, résident et habitant de Crésuz, pas seulement globe-trotter mais également brillant polyglotte, avec grand talent improvisant avec beaucoup d’humour, peut compter sur l’inspiration divine par la présence de 2 évêques. Il se plaît énormément en Gruyère et soulève l’importance des traditions; il faut se souvenir de ce qui a été pour mieux construire l’avenir. Pour ne jamais être fatigué et toujours garder le sourire, ses secrets: avoir beaucoup d’humour, avoir le sens de la passion, être ouvert à la diversité, avoir du respect, du pragmatisme, une vision commune. Pour lui, en comparaison de l’Europe et de son proche voisin qui la jalouse méchamment et maladroitement, la Suisse est un miracle et les traditions quelles qu’elles soient, sont les racines du futur. Derrière toutes structures, il y a des hommes et des femmes qui les font vivre. Il est fait naturellement membre d’honneur de la Landwehr. Notre évêque Monseigneur Charles Morerod, très pince sans rire, avec son humour finement ciselé et, savamment distillé à l’assemblée, improvisateur né, sans papier également, dit certes que pour faire avancer le monde il y a bien la culture et le sport, mais aussi il ne faut pas l’oublier, la religion. Mais pour lui, comme le disait le cardinal Ratzinger, la musique est une expérience spirituelle qui est en harmonie avec l’Univers. Il fallait vraiment être là pour bien ressentir et s’imprégner des paroles de ces 2 grands «humoristes» d’un soir. Rires, fans et applaudissements assurés. Humour toujours et remerciements avec Madame Katharina Thalmann-Bolz nouvelle présidente du Grand Conseil, parle de son district du Lac et de Morat. Elle parle de sa clochette pour rendre harmonieuses les différentes interventions contradictoires et variées des députés, comme la baguette de notre directrice qui doit rendre harmonieuses toutes les voix de chaque registre qui peuvent aussi paraître discordantes. «La politique peut toujours être renforcée par la musique, mais pas nécessairement le contraire». Après avoir beaucoup transpiré au téléphone d’un humble inconnu, humour encore, heureusement, et remerciements du nouveau président du Conseil d’Etat, Monsieur Beat Vonlanthen, membre d’honneur de la Landwehr, qui a dû s’imaginer la suite de notre concert de gala du samedi où, pour la 1re fois depuis son ouverture, la salle Equilibre s’est retrouvée prématurément dans le noir total pendant un spectacle. Et pourtant à ce moment, par cœur, sans fausse note, les musiciens jouaient très doucement, la salle se délectant en plein rêve australien. Décidément, la Landwehr saura toujours innover et nous étonner. Par contre pas d’humour dans le discours du Syndic de Fribourg, déçu du refus d’entrée en matière de certaines communes sur l’Agglo, ce grand «machin» qui n’inspire pas vraiment les musiciens ni les «compositeurs» (comme de Gaulle en parlant à l’époque du Marché commun qui ne comptait que 6 pays), toutefois remerciés pour leur travail et les services rendus à la Ville. Mais c’est vrai, on avait déjà eu droit largement à notre quota d’humour le restant de la soirée. C’est sûr, c’est le souvenir essentiel que garderont de cette soirée décidément pas comme les autres tous les convives présents, disant tous avoir passé une mémorable soirée des Rois. D’ailleurs personne ne s’est endormi, la preuve. Après le café, une excellente galette des rois et un excellent service, il est 23 h 19. Fin officielle. Débuts officieux et plus obscurs de la Nuit des Rois (pas du concert…), jusqu’à plus d’heure.

  • Foto: Laurette Heim

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